Les sculptures de Pierre-Louis Gayraud s'inscrivent dans la plus ancienne et plus brillante tradition : celle du bronze. L'âge du bronze s'étend d'environ 2 300 à 800 ans avant JC, succédant à l'âge néolitique qui ne connaissait que polissage et cuisson.
Utilisé d'abord pour les objets alimentaires et utilitaires, réalisant les premières modalités du lien social, le bronze devient ensuite la clé de l'esthétique, lorsque le fer devient le matériau de base.
Le bronze n'intervient évidemment que comme étape de couronnement de l'oeuvre sculpturale, au terme d'une longue gestation. Après plusieurs étapes (argile, moulage, coulée du bronze, nettoyage du bronze), l'artiste peut alors prendre l'oeuvre dans ses bras. Mais l'oeuvre "originale" est numérotée de 1 à 8 pièces. La rareté ajoute encore à la noblesse et au luxe des créations de Pierre-Louis Gayraud.
L'artiste est d'abord confronté à l'argile à partir de laquelle il modèle son sujet. Après la conception de celui-ci, intervient la période de séchage jusqu'à 1 mois puis l'épreuve de la cuisson obéissant elle-même à une progressive "montée en puissance" de 600 degrés d'abord, jusqu'à 1 200 degrés ensuite. Évacuation de l'eau puis réelle cuisson de l'argile.